L'observatoire publié par l'Union nationale des propriétaires immobiliers constate qu'entre 2009 et 2019, la taxe foncière a bondi de 31,4%. Une hausse qui s'est relativement calmée ces dernières années. Entre 2014
La France compte 17,5 millions de ménages propriétaires de leur résidence principale. Ainsi, 58% des ménages détiennent au moins un bien immobilier, selon les chiffres de l'Insee. Et pour tous ces ménages, la taxe foncière s'est envolée ces dernières années. L'observatoire de L'Union nationale des propriétaires (UNPI), dévoilé par Le Parisien, fait remarquer qu'elle a bondi de 31,4% entre 2009 et 2019.
Pour rappel, dans le cadre de la taxe foncière, le fisc part de la valeur locative théorique du bien immobilier (une base cadastrale actualisée chaque année en fonction de l'inflation). S'appliquent ensuite plusieurs taux d'imposition (celui de la commune, de l'intercommunalité et du département). Il existe par ailleurs des exonérations ou des réductions du montant, par exemple en fonction des revenus du contribuable, en raison d'un handicap ou de l'âge du contribuable.
Hausse modérée en 2020
"Bonne" nouvelle néanmoins, ces dernières années, la hausse s'est légèrement atténuée. En effet, entre 2014 et 2019, la taxe foncière n'a progressé que de 12,1%. Pierre Hautus, directeur de l'UNPI, déplore tout de même: "Cela reste colossal. C'est trois fois plus que l'inflation sur la même période et six fois plus que la hausse des loyers".
En 2020, la hausse n'a pas été aussi prononcée que ces dernières années. Elle a été de 1,2% en moyenne. Christophe Demerson, président de l'UNPI, explique au Parisien qu'il "y a eu une accalmie en 2020 à cause des élections municipales". Pour lui, cela ne va pas durer. Sur un an, c'est à Aix-en-Provence qu'elle a le plus progressé (1,79%) et à Bordeaux le moins (0,57%).