Les jeunes davantage attirés par l'immobilier neuf que par l'ancien


Une étude de la Fédération des promoteurs immobiliers et du cabinet Deloitte montre un engouement des 20-30 ans pour les logements neufs. Ils sont synonymes pour eux de confort, de qualité et... d'absence de travaux.

Les jeunes veulent toujours devenir propriétaire. Dans une étude* menée par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) et le cabinet Deloitte avant et après le confinement, 94% des 20-30 ans interrogés estiment que l'acquisition d'un logement constitue une dépense prioritaire. Un achat est vu par les jeune comme un gage de sécurité dans un avenir incertain. "Contrairement aux idées reçues, notre étude montre que la propriété immobilière reste une priorité pour la jeune génération. Même s’ils sont plus ouverts à l’économie de l’usage, les jeunes aspirent, comme leurs parents avant eux, à devenir propriétaires de leur logement", souligne Alexandra François-Cuxac, présidente de la FPI.

Ces jeunes ont en outre une idée précise de ce qu'ils désirent. Ainsi, 60% d'entre eux préfèrent acquérir un logement neuf plutôt qu'un logement ancien. Dans leur esprit, un logement neuf signifie confort et qualité (acoustique, économie d'énergie, agencement des espaces…), absence de travaux et personnalisation. 36% des personnes interrogées s'orienteraient davantage vers un logement neuf qu'avant l'épidémie. Le critère du confort sort plébiscité du confinement, suivi par l'isolation phonique.

 

Les jeunes plébiscitent la rénovation... pour les autres

 

40% des 20-30 ans sondés sont quand même attirés par l'ancien. Ils estiment qu'un logement ancien a plus de cachet et de caractère qu'un logement neuf, qu'il est en moyenne moins cher et enfin qu'il est immédiatement disponible.

Si les jeunes veulent des logements neufs pour eux-mêmes, paradoxalement ils estiment tout de même – à 77% - qu'il faut davantage privilégier la rénovation de logements anciens. "Cette position résulte clairement d'une conviction écologique qui combine la protection des sols, la réduction de l'impact carbone et pour les deux tiers d'entre eux, la sobriété dans l'utilisation des ressources", précise l'étude. Ils restent tout de même conscient que le parc de logements anciens reste limité. Et donc 69% pensent qu'il faut continuer à construire des logements.

*Méthodologie: Enquête réalisée par le cabinet Deloitte pour la FPI auprès d'un échantillon de 586 (avant confinement) et 525 (après confinement) jeunes actifs et étudiants, âgés de 20 à 30 ans

 

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